Le Lonely Planet disait bien de passer absolument par Port Arthur lors d'un voyage en Tasmanie, mais n'ayant pas lu le guide en détail, nous n'avions pas idée de ce que nous allions y découvrir...Nous pensions voir une petite ville historique datant du siècle dernier (l'autre, celui d'encore avant). Mais Port Arthur fut tout simplement au 19ème siècle un des plus grand pénitencier de l'Empire Anglais, à quelques 30 heures d'avion de Londres et à l'époque quelques mois de galère (dans tous les sens du terme)...
Port Arthur est avant tout un des rares endroits en Australie et en Tasmanie (avec Richmond) où les Australiens peuvent admirer quelques vieilles pierres et un peu de leur histoire récente (Port Arthur naquit en 1833). Les touristes s'y pressent en masse. Après 15 jours à sillonner les parcs naturels de l'île, la visite des ruines de Port Arthur nous a changé d'atmosphère.
Situé sur une presqu'île, Port Arthur était le cauchemar des prisonniers anglais. Pas une évasion en 50 ans d'activité. Le pénitencier se voulait le laboratoire des techniques modernes de réinsertions des délinquants et criminels anglais, mais il fût surtout reconnu pour la brutalité des châtiments qui y étaient pratiqués.
La renommée de Port Arthur vient également du contraste flagrant qui existe entre cette réputation (non usurpée) et le cadre idyllique dans lequel furent installés les bâtiments. Deux grands incendies ayant détruits la grande majorité des installations, nous nous sommes promenés dans les différents vestiges, l'église, le pénitencier, l'asile des fous, le quartier d'isolement, les quartiers millitaires, les maisons du gouverneur, le port (tout arrivait par bateau depuis Hobart).
Niché au cœur de la péninsule tasmane, le site historique est très bien organisé et la visite permet de se rendre compte du mode de vie de cette micro-société à l'époque victorienne.
Un peu de culture au milieu de la nature...
Port Arthur est avant tout un des rares endroits en Australie et en Tasmanie (avec Richmond) où les Australiens peuvent admirer quelques vieilles pierres et un peu de leur histoire récente (Port Arthur naquit en 1833). Les touristes s'y pressent en masse. Après 15 jours à sillonner les parcs naturels de l'île, la visite des ruines de Port Arthur nous a changé d'atmosphère.
Situé sur une presqu'île, Port Arthur était le cauchemar des prisonniers anglais. Pas une évasion en 50 ans d'activité. Le pénitencier se voulait le laboratoire des techniques modernes de réinsertions des délinquants et criminels anglais, mais il fût surtout reconnu pour la brutalité des châtiments qui y étaient pratiqués.
La renommée de Port Arthur vient également du contraste flagrant qui existe entre cette réputation (non usurpée) et le cadre idyllique dans lequel furent installés les bâtiments. Deux grands incendies ayant détruits la grande majorité des installations, nous nous sommes promenés dans les différents vestiges, l'église, le pénitencier, l'asile des fous, le quartier d'isolement, les quartiers millitaires, les maisons du gouverneur, le port (tout arrivait par bateau depuis Hobart).
Niché au cœur de la péninsule tasmane, le site historique est très bien organisé et la visite permet de se rendre compte du mode de vie de cette micro-société à l'époque victorienne.
Un peu de culture au milieu de la nature...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire