Si vous avez envie de voyager un peu avec nous....

jeudi 30 juillet 2009

30 juillet, retour par les Grampians

Nous ne restons qu'une journée à Hall Gaps car le temps est très pluvieux.


Malgré cela nous avons randonné pour voir des points de vue mais arrivés en haut, le brouillard, la pluie et le vent nous obligent à repartir aussitôt !


On se croirait il y a un an sur le GR 20 en Corse !

Néanmoins, les randonnées sont très belles et les Grampians méritaient notre détour.


samedi 25 juillet 2009

25 juillet, Kangourou Island


Nous débarquons à Kangourou Island vers midi. 250 km d'est en Ouest, au moins 70 du Nord au Sud. Quelques routes goudronnées, la plupart de voies de circulation restent des pistes en terre pleine de nid-de-poules et fréquemment inondées par les averses régulières de l'hiver austral.


Nous trouvons à loger à Kingscote en plein champ, dans des cabines équipées (une chambre avec cuisine et une petite salle de bain). Le soir, hormis quelques oiseaux, nos seuls voisins sont les kangourous et les wallabies. Nous allons pouvoir nous faire à manger pendant quelques jours, sans dépendre des méga portions xxl des restos australiens.


Le premier soir, nous assistons à l'attraction principale de Kingscote : les pélicans. Un habitant de l'île vient nourrir une colonie de pélicans tous les jours à 17h. La moitié de la colonie en question est composée de mouettes, qui loin d'être stupides, ont bien compris qu'il y avait là de quoi faire un festin.
Enfin bref, ce type raconte des trucs pendant 10 minutes, pendant que les pélicans et les mouettes tournent dans le ciel et essaient de se garder la meilleure place sur la jetée. Puis quand l'animateur commence à sortir les poissons, c'est la curée..... Assez impressionnant à voir.. Que ça soit le pélican qui s'est goinfré de poissons à ne pas pouvoir les avaler ou la grande bataille dans l'eau entre mouettes & pélicans.


Sur l'île, il faut d'abord rouler 100 km avant de pouvoir commencer la moindre visite. Le principal intérêt de Kangourou Island réside dans son isolement de l'île pendant des siècles.


Cela a favorisé le développement d'espèces endémiques, que les touristes viennent admirer dans les parcs nationaux ou dans des parcs privés...


C'est le guide touristique qui le dit, car je ne vois pas trop la différence entre ces kangourous et ceux qu'on avait vu à Philips Island.


Quoiqu'il en soit, après un rapide tour sur la côte nord de l'île, notre principale occupation va être la visite des deux principaux parcs nationaux : Flinders Chase & la Baie aux Phoques.


A Flinders Chase, nous commençons par aller voir les admirables rochers. Très surprenant, on dirait qu'ils ont été déposés là par une grue, juste pour les touristes.


Puis nous filons au Cap de Couedic (ça sonne breton) pour regarder une colonie de Phoques à fourrures néo-zélandais. Pendant l'été en Nouvelle Zélande, ils migrent sur les côtes australiennes pendant l'hiver. Tout le groupe est en train de lézarder au soleil sur les rochers. Nous n'en voyons que quelques uns dans l'eau.. Je les comprends, elle doit être froide. Nous sommes quasiment au point le plus au sud de l'île, la terre suivante est l'Antarctique... brrrr !!!!


Nous profitons du parc pour faire quelques randonnées (1h de marche max par rando, ça va pas nous fatiguer). Nous n'arriverons jamais à la fin de celle des Platypus.


Le chemin est inondé. Nous ne verrons donc pas ce drôle d'animal, dont nous ne savons pas trop ou il faut le chercher.





Mais pendant cette ballade, nous avons tout loisir d'observer des kangourous, des espèces d'oies grises qui poussent un cri roque, ainsi qu'un Echidnas, une sorte de gros hérisson...


A la baie aux Phoques, nous profitons d'une accalmie dans les averses pour admirer de prêt des lions de mer en compagnie d'un guide du parc.


Les lions de mer viennent dormir dans les dunes après quelques jours de pêche en mer. Un bébé phoque est même monté sur l'estrade. Nous pouvons les approcher à quelques mètres.




Au bout de 5 jours, nous quittons notre île tranquille pour reprendre la route direction les Grampians. Cette montagne à 3h de Melbourne va nous permettre de randonner un peu avant de retourner en ville.


jeudi 23 juillet 2009

23 juillet, virée sur la Great Ocean Road

Dès le lendemain, nous quittons Melbourne pour la Great Ocean Road. Cette route doit nous mener à Adélaïde, à 800 km plus à l'ouest, d'où nous embarquerons pour Kangourou Island.
Il nous faut d'abord traverser Melbourne, puis gagner la côte... La route tourne en suivant la côte, à quelques mètres de l'océan.


Notre première pause nous permet de pique-niquer sur la plage, observant de loin les quelques surfeurs pas frileux, qui profitent des vagues de l'hiver. Les fréquentes averses nous font regagner rapidement la voiture.

Nous poursuivons plus en avant vers l'ouest quand nous apercevons une tache sombre dans l'océan. Nous nous arrêtons un peu plus loin, et nous pouvons enfin admirer notre première baleine depuis le Saint Laurent en 2007.


Il s'agit certainement d'une « Southern Right Whales » qui migrent sur les côtes du sud de l'Australie en cette saison. Nous ne voyons que le dos et par moment le jet d'air bien connu. En certaines occasions, nous pourrions avoir la chance de voir la queue sortir de l'eau. Mais pas cette fois même si nous aurons l'occasion de voir une seconde baleine un peu plus loin.


La route est longue. Les villages et les petites villes s'enchainent plus ou moins rapidement... Un vrai contraste en Melbourne ultra moderne et ces villages perdus dans le bush à des centaines de kilomètres de la première grande ville... Un petite pause nous permet de voir d'autres koalas (notamment un koala éveillé) et ces jolis oiseaux, appelés « laughing Kookaburras ».


Arrivés au terme de notre première étape, nous n'avons fait que 300 km depuis Melbourne, mais nous profitons du couché de soleil sur les « 12 Apôtres ».


Détachées de la falaise, de grandes tours de rochers sont plongées dans la mer et battues par les grosses vagues de l'océan pacifique. Le site nous fait un peu penser à Etretat avec une roche jaune-rouge plutôt que de la craie.


Au terme de trois jours de route (la dernière journée sur une grande route sans grand intérêt au milieu d'une forêt de pins), nous atteignons l'embarcadère de Cape Jarvis..


Nous traversons sur le ferry pour Kangourou Island à 12 kilomètres. Le capitaine stoppe les moteurs en plein milieu pour montrer aux passagers une baleine juste devant le bateau... Celle ci ne se montrera pas (sauf à Magali) mais le roulis du bateau à l'arrêt provoquera quelques désagréments chez les passagers....

vendredi 17 juillet 2009

17 juillet, ballade dans Melbourne


Après 10h de vol, nous arrivons à 21h à Tullamarine, l'aéroport de Melbourne. Après une demi heure de bus, et une bonne heure de train de banlieue, nous trouvons enfin notre backpacker australienne... Point de surprise de ce coté là, c'est........crade... Au moins pour cette nuit, ça semble calme (autant que la nuit suivante sera bruyante)...


Pour cette première journée à Melbourne, nous faisons quelque chose que nous n'avions pas fait depuis des semaines : nous ressortons des sacs pull, veste et chaussures.
Et oui ! C'est l'hiver ici ! Un hiver clément néanmoins. Dans les rues, nous voyons régulièrement des palmiers. Il ne doit pas geler de l'hiver. Mais, au bord de la mer, le vent est toujours présent, et la température doit être entre 5°C et 10°C, malgré le soleil.


Petite ballade sur la jetée de St Kilda, un des quartier résidentiel du sud-est de Melbourne. La jetée abrite des colonies de pingouins. Nous marchons ensuite le long de la plage (immense) pour rejoindre le centre ville de Melbourne.


Quel changement en seulement 10h d'avion. Nous trainons dans Collins Street, la principale artère commerçante de Melbourne, à la recherche d'un resto... Après avoir évité deux ou trois restos chinois, nous finissons dans un resto indien.. Quelle ironie !!! Mais c'était bon quand même. Nous passons le reste de la journée à visiter le centre ville. Pas grand chose à voir si ce n'est les magasins. Peu de monuments anciens ou historiques.


Le lendemain, après une nuit affreuse et un réveil dans une backpacker toujours aussi sale, nous retrouvons ma cousine Valérie ainsi que Greg (le seul australien de ma famille) et leurs deux enfants, Clara et Jake.
Nous passons quelques jours en leur compagnie, profitant du confort de leur maison. Nous découvrons une première tradition australienne : le barbecue en bord de mer. Nous sommes en effet invités à fêter les 3 ans du fils de leurs amis. Tout le monde se retrouve autour d'un barbecue entièrement équipé en bord de mer. Chaque famille amène une salade, de la viande, des sodas, des gâteaux. Les enfants jouent sur l'aire de jeu pendant que les adultes font le barbecue. Il en va souvent ainsi des weekends des australiens. Ces barbecues sont installés un peu partout en Australie et très bien indiqués sur les cartes routières....

Après trois jours à se reposer et à goûter de nouveau une cuisine « occidentale », nous sortons enfin du nid. Première expérience de conduite à gauche (on s'y fait très bien, d'autant plus que nous avons pas conduit à droite depuis 4 mois) pour rejoindre Philips Island, à 100 km au Sud de Melbourne.


Notre première étape nous permet de visiter un parc abritant des koalas dans une forêt d'eucalyptus. Ces adorables petites boules de poils passent au minimum 20h par jour à se reposer ou à dormir, solidement agrippées à une branche de leur arbre favori. Des passerelles aménagées dans la forêt nous permettent de les observer d'un peu plus prêt. En se promenant dans le parc, nous apercevons également à travers les grandes herbes quelques wallabies...


Pour finir notre première excursion, nous rejoignons une plage sur laquelle niche une colonie de pingouins. Ces pingouins, les plus petits du monde (33 cm pour 1 kg) passent plusieurs jours en mer à se nourrir. Une fois repus, ils reviennent nicher sur la plage. Ils ne sortent de l'eau qu'à la nuit tombée afin de traverser la plage de nuit cachés de leur principaux prédateurs...


Ils sont surtout entourés de dizaines de touristes venus les admirer. Nous les voyons arriver par grappe sur la plage, poussés par les vagues. Ils se regroupent par 5 ou 10, tournent en rond, s'élancent vers le sable, hésitent, reviennent en courant vers les vagues, puis repartent de plus belle vers la plage.
Quand finalement l'un d'entre eux, un peu plus courageux, entraîne le groupe, ils se mettent à traverser les quelques mètres de sable à toute vitesse (celle d'un pingouin) et se ruent dans les hautes herbes où se trouvent leurs terriers...

jeudi 16 juillet 2009

16 Juillet, en guise de petite conclusion sur l'Asie

Trois mois et demi. Six pays visités. Huit vols (nous aussi, nous participons au réchauffement climatique), un peu plus de 400 euros de visas chacun. Un peu plus de 6000 photos (on abuse un peu).. Pour un continent que nous ne connaissions pas, nous avons pris un peu de temps pour le découvrir et nous avons été agréablement surpris. Entre nos nuits dans les familles nomades de Mongolie, les sourires des Cambodgiens, la gentillesse et la prévenance des Népalais ou des Japonais, nous avons découvert un continent aux multiples facettes.

Notre top 3, le Japon, le Népal et le Cambodge.

A bientôt au pays des kangourous...


mercredi 15 juillet 2009

15 juillet, escale à Hongkong

Pour cette dernière étape en Asie, nous faisons une courte escale à Hongkong. Nous en connaissions déjà l'aéroport de nos précédentes escales de quelques heures sur la route de Kathmandou et de Beijing, nous allons avoir l'occasion de découvrir la ville pendant 36h avant de quitter l'Asie.


La ville de Hongkong est surprenante à plus d'un titre.


C'est d'abord une ville verticale. Pas de maisons, juste des immeubles et des gratte-ciels. Ceux-ci sont construits sur une longue bande de terre habitée, coincés entre les collines couvertes de forêts (un peu comme dans la Baie d'Halong) et la mer.


Le cœur de la ville est le quartier de Kowloon où nous avons trouvé une chambre d'hôte pas trop chère. Il paraît que Hongkong est la ville la plus chère du monde pour ce qui est du logement. C'est surtout la ville des chambres les plus petites du monde !!! Une chambre double dans une guest-house, c'est au grand maximum 6m², salle de bain incluse...


Heureusement qu'on peut glisser les sacs à dos sous le lit, sinon il aurait fallu choisir quoi mettre dans la chambre: eux ou nous....;o))) Et la salle de bain, c'est 1m², pas plus. La douche se trouve au dessus des WC. Nous n'avons même pas réussi à prendre de photo tellement nous n'avions pas de recul...


C'est ensuite la ville du froid. Tout est climatisé. Sur-climatisé dirions-nous. En sortant des immeubles vétustes du centre ville, qui ne dépareilleraient pas dans une banlieue du 93 (notre guest-house se trouve dans un de ces immeubles pourris), on sent des gouttes d'eau tomber en permanence des clim installées sur les façades.


Dans le quartier beaucoup plus chic des grands magasins de l'île de Hongkong (en face de Kowloon), les immeubles modernes sont équipés de systèmes de clim intégrés. Pas de pluie artificielle, mais du blizzard quand nous passons devant les entrées des magasins. Il doit faire 35°C dehors, avec un fort tôt d'humidité, et à peine 18°C dedans.


On a la chair de poule très rapidement dès qu'on rentre dans un des multiples centres commerciaux (on peut faire comme à Montréal, vivre dans ces centres commerciaux, sans quasiment sortir dans la rue). Nous traînons une petite toux à force de dormir dans des chambres trop froides depuis le Vietnam. D'autant plus que comme partout ailleurs en Asie, les portes des magasins restent grandes ouvertes (quand il y a des portes), donc la clim est poussée à son max.


D'ailleurs une des particularités de l'Asie est d'être entièrement climatisée (hormis le Népal qui n'a pas assez d'électricité pour les faire fonctionner): Chine (il fait 42°C à Beijing en ce moment), Japon, Vietnam, Cambodge, Hongkong maintenant... Seule la Mongolie échappe à cette règle, mais c'est au profit du chauffage qui tourne outrageusement quasiment toute l'année, à grand renfort de centrales thermiques au charbon...


Kyoto, c'est en Asie pourtant !!!



Mais je crois que tout le monde se fout royalement des accords de Kyoto sur le réchauffement climatique... Tant qu'ils n'ont pas trop chaud (on a fini par dormir sans clim, ni ventilateur). Nicolas H. a du boulot. Un couple de français, revenant d'Inde, nous disait que le Grenelle de l'environnement les faisait bien marrer. Que pèsent 60 millions de français quand 1 milliard et plus d'indiens balancent leurs ordures un peu partout, faute de système de traitement ou qu'un milliard de Chinois mettent les clim à fond et se mettent à rouler en voiture (des 4x4 de préférence).


Enfin bref, revenons à Hongkong (vous allez voir, on ne va pas trop s'éloigner des problèmes environnementaux). A la nuit tombée (et elle tombe vite en Asie, à 19h, il fait nuit, même en plein été), la ville s'illumine de mille feux. Tous les buildings participent à une féérie de 15 minutes, entre 20h et 20h15.


Un son et lumière que tous les touristes viennent observer depuis l'Avenue des Stars, sur le front de mer, ou depuis la « SkyTerrasse », tout en haut de la colline Victoria, le point culminant de l'île à 335 m. On en a fait l'ascension dans un petit funiculaire bondé de touristes, histoire de voir la baie illuminée.


Si je trouvais que l'illumination de la tour Eiffel tous les soirs est un beau gaspillage (et que son extinction une fois par an pour je-ne-sais-quelle-journée de l'environnement est une belle hypocrisie), le gaspillage d'énergie pour l'illumination de Hongkong bat Paris à plate coutures.


La ville reste ainsi illuminée toute la soirée, peut être même toute la nuit.


Au final, mises à part ces considérations environnementales, nous avons été impressionnés et intéressés par cette ville. Elle est hors norme.


Nous avons également profité d'un moment de calme pour visiter un petit jardin zen, qui nous a rappelé avec bonheur nos déambulations dans Kyoto.


Pour terminer sur Hongkong, nous nous sommes amusés à prendre le ferry, qui permet de passer de Kowloon à l'île de Hongkong...





Ceux qui avaient vu le film « La Moustache », avec Vincent Lindon et Emmanuelle Devos, reconnaitront sans doute le lieu du tournage des scènes finales, quand le personnage joué par Lindon ne cesse de prendre le ferry pour passer d'une île à l'autre... Ceux qui n'auraient pas vu le film, inutile de courir l'acheter... Par contre si, comme nous, vous avez eu le malheur de le voir, mais que vous pouvez nous l'expliquer (ainsi qu'aux deux faux-amis qui nous avaient recommandé ce film), nous sommes preneurs... ;o))))


Enfin voilà, arrivés à Hongkong mardi 14 juillet à 15h, repartis jeudi 16 juillet à 9h (avec un iPod Touch, merci Hervé, un pantalon et 2 paires de crocs nouvelle collection, de plus...), il est maintenant 17h35 (heure australe) et nous venons d'entamer notre survol de l'Australie (à l'heure où j'écris, nous passons au dessus de Cairn). Encore trois heures de vol et nous nous poserons pour la seconde partie de notre voyage : l'Océanie.

Un peu moins de trois semaines entre Adélaïde et Melbourne, puis deux semaines en Tasmanie. Après un court passage par Sydney, deux autres semaines de vacances aux Iles Fidji et tout le mois de Septembre en Nouvelle Zélande. Après la chaleur de l'été asiatique, nous nous apprêtons à retrouver l'hiver (le magazine de Quantas Airlines montre une sélection des meilleures stations de ski en Australie et en Nouvelle Zélande...chouette on va skier) ainsi que la nature et les grands espaces..


Ciao Bouddha..