28°41'32.9'' de latitude NORD & 83°26'15.8'' de longitude EST.
Nous nous réveillons comme chaque matin vers 5h30 (il fait nuit à 18h30/19h00 et se coucher à 19h30 est tardif pour nous dorénavant !). Comme chaque matin, sitôt levés, les porteurs nous amènent deux tasses de thé bouillant (6 à 8 tasses par jours) et deux bassines d'eau chaude pour nous laver avant de prendre notre petit dèj.
Fait marquant de ce réveil, un grand silence. Nous avions quitté la montagne la veille au soir sous la pluie (la limite pluie/neige se situe vers 4500m en ce mois d'avril), au milieu du vacarme des cascade d'eau (un bruit qui fait penser à la circulation sur le périf parisien) et des chutes de pierre. Le froid glacial de la nuit a tout figé sur place. Quelques heures de silence avant que le soleil ne vienne relancer la machine.
Vite prêt, nous remontons le glacier vers l'ice fall ouest du Dhaula. Nous marchons sur de la caillasse, mais la glace est maintenant visible. Plus nous montons, plus les bruits des chutes de pierres sont remplacées par celui des chutes de sérac sur la face ouest. Nous sommes des spectateurs privilégiés, car à très bonne distance.
Nous nous réveillons comme chaque matin vers 5h30 (il fait nuit à 18h30/19h00 et se coucher à 19h30 est tardif pour nous dorénavant !). Comme chaque matin, sitôt levés, les porteurs nous amènent deux tasses de thé bouillant (6 à 8 tasses par jours) et deux bassines d'eau chaude pour nous laver avant de prendre notre petit dèj.
Fait marquant de ce réveil, un grand silence. Nous avions quitté la montagne la veille au soir sous la pluie (la limite pluie/neige se situe vers 4500m en ce mois d'avril), au milieu du vacarme des cascade d'eau (un bruit qui fait penser à la circulation sur le périf parisien) et des chutes de pierre. Le froid glacial de la nuit a tout figé sur place. Quelques heures de silence avant que le soleil ne vienne relancer la machine.
Vite prêt, nous remontons le glacier vers l'ice fall ouest du Dhaula. Nous marchons sur de la caillasse, mais la glace est maintenant visible. Plus nous montons, plus les bruits des chutes de pierres sont remplacées par celui des chutes de sérac sur la face ouest. Nous sommes des spectateurs privilégiés, car à très bonne distance.
Vers 10h30, nous sommes au camp de base. Peu d'expés en ce mois d'avril 2009. Une expé polonaise sur le départ (un de ses membres a fait une chute mortelle sur le glacier au dessus du camp 1 début avril), une expé de l'armée indienne, deux expés coréennes fraichement arrivées (qui nous redonnent espoir puisqu'elles ont pu passer le Tapa Pass deux jours avant malgré la neige) et quelques individualités.
Kaji nous explique avoir été au camp de base au printemps 2007 avec plusieurs dizaines d'expés, et un camp qui s'étendait sur plusieurs centaines de mètres de long. C'est d'ailleurs en 2007 que s'est écrasé un des rares hélicoptères de secours du Népal. Nous en croisons les restes à quelques minutes d'arriver au camp de base.
En fin de matinée, nous assistons à la descente du Camp 1 d'une partie de l'expé indienne. La route pour le camp 1 est d'ailleurs impressionnante. D'abord une grosse montée très raide pour contourner l'Ice Fall, puis une longue traversée à travers les cônes de déjection des avalanches qui se déclenchent quelques centaines de mettre au dessus des alpinistes. Nous ne voyons ni le camp 1, ni le camp 2, mais Kaji nous montre ou se trouve l'emplacement du Camp 3, à plus de 7000m... On est très bien au camp de base.
Très vite le temps se couvre. Nous sommes presque à l'altitude du Mont Blanc (manque 170m). Nous passons l'après midi emmitouflés dans nos duvets à tenir les piquets de la tente sous une bonne tempête de neige (enfin la neige a remplacé la pluie)..
La nuit est glaciale, mais le litre d'eau bouillante versé dans notre gourde métallique nous apporte une douce chaleur toute la nuit.
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