20 novembre, visite du Parc Payunia, le pays des volcans

Après une dernière nuit à Mendoza à regarder l’équipe de France (bien supportée par tous les Argentins, les Hollandais, les Suisses, les…. de l’auberge où nous dormons) nous sauver notre mois de juin 2010,

nous commençons notre descente vers le Sud et la Patagonie, en faisant une halte à 7h de là dans une petite, petite, petite , très petite ville appelée Malargüe…

Un joli trou perdu en dehors de tout circuit touristique…

Une grande idée de Mag, qui a d’ailleurs failli se transformer en une pause de 10 minutes avant de reprendre le prochain bus pour le Sud… Comme le dit le Lonely Planet, la ville n’a aucun intérêt hormis le ski l’hiver (on est en été ici) et les volcans du Parc Payunia (notre but)…

Faut il encore trouver un hôtel et un traine-couillons pour pouvoir s’y rendre à  plus de deux heures de piste ? Pour l’hôtel, c’est compliqué sans carte… Nous trainons dans les rues poussiéreuses à la recherche des bonnes adresses conseillées par le LP…. Nous finissons par trouver une auberge, à l’écart de la ville. Nous serons leur seuls clients pour les trois jours à venir.

 

Second problème : les agences ne vont pas dans le parc Payunia le lendemain..cela veut dire rester une journée de plus à Malargüe sans rien à faire (même pas une piscine !). Rien d’étonnant vu le nombre de touristes qu’il y a ici (nous n’étions que 6 dans le bus, dont 2 à vélo), les agences n’organisent pas des tours tous les jours ! Un coup de chance, des touristes devaient bien être cachés, car une Agence se décide à organiser une visite du parc car plus de demandes que prévue !

Afin d’oublier mon super plan, nous décidons de déguster le vin argentin…plutôt meilleur que l’Australien…et puis ça nous passe la soirée !

Le lendemain, nous partons en excursion avec deux québécois, quelques français et argentins en direction du parc national Payunia.

  

Nous comprenons pourquoi il n’y a pas de loueurs de voiture : seule une piste de plus de 200 km permet d’ entrer dans le parc !

Nous passons la journée à travers le parc et nous voyons divers paysages, tous aussi magnifiques les uns que les autres.

  

Nous sommes entourés de volcans de différentes tailles avec de superbes couleurs : le noir et le rouge des laves volcaniques pour le sol, le jaune pour la végétation,

le blanc pour la neige sur les sommets, et en toile de fond les immenses sommets enneigés de la cordillère des Andes.

Nous avons la chance de rencontrer quelques guanacos au loin (lamas sauvages des bas plateaux déjà vus au Chili).

 

Ce parc éloigné de toute route touristique vaut vraiment le détour. Nous retrouvons le même plaisir que lors de la visite du parc Nevado Très Cruces dans le Nord du Chili (mis à part que nous étions seuls !).

Néanmoins, nous sommes d’accord pour dire que pour une fois nous sommes tombés sur un bon traîne-couillons : la guide, le chauffeur, les clients ont mis une excellente ambiance.

Nous avons eu droit aux histoires drôles argentines et québécoises, aux chansons régionales des différents pays, à l’hymne de chacun des pays et celui de la France a beaucoup plu à nos collègues argentins et québécois, même s’il leur semble un peu violent !

Après une très longue journée de poussière et de vent, nous avons plaisir à retrouver la fin de notre bouteille de vin, un lit bien chaud dans cette auberge où nous sommes toujours les seuls locataires !

Samedi, nous visitons Malargüe en long, en large et en travers, afin d’occuper notre journée en attendant notre bus de 18h15 qui nous dépose à San Carlos de Bariloche Dimanche vers 13h…une longue nuit s’annonce…